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La toute jeune Catherine Morland, qui ne rêve que de sombres aventures se déroulant dans de vieux châteaux ou des abbayes gothiques, croit qu'elle pourra en vivre une lorsqu'elle est invitée à séjourner à l'abbaye de Northanger. Mais la folle imagination de Catherine la pousse à mener l'enquête sur un crime hypothétique, menaçant son idylle avec Henry Tilney, le fils cadet du propriétaire des lieux.
- Ce gentleman m'aurait vraiment mis hors de moi s'il était resté avec vous trente secondes de plus. Il n'a pas à détourner de moi l'attention de ma cavalière. Nous avons passé vous et moi un contrat de mutuelle amabilité l'espace d'une soirée, et pendant que tout ce temps, l'amabilité de chacun de nous appartient exclusivement à l'autre. Nul ne peut imposer à l'attention de l'un sans insulter les droits de l'autre. Je vois la contredanse comme un emblème du mariage. La fidélité et l'obligeance y sont également les devoirs principaux, et les hommes qui ne désirent ni danser ni se marier n'ont point à s'occuper des cavalières ou des femmes de leurs voisins.
- Mais ce sont là des choses si différentes...
-...qu'on ne peut pas les comparer, pensez-vous.
- Certes. Les gens qui se marient ne peuvent plus jamais se séparer. Ils doivent au contraire sortir ensemble ou rester ensemble chez eux. Les gens qui dansent, eux, ne font que rester face à face pendant une demi-heure dans une grande salle.
Je ne sais pas trop quoi en penser, j'ai adoré la fin, en grande romantique que je suis mais pour le reste, ça reste moyen. Trop de longueur à mon goût, au final il ne se passe pas grand chose et tout s'accélère sur les dernières minutes.
Moi qui pensais que voir ce téléfilm me donnerais encore plus envie de lire le roman, bah, c'est presque l'opposé (contrairement à l'adaptation de "Orgueil et Préjugés"), ça m'a légèrement refroidis, malheureusement et je doute que ce sois la vf qui y soit pour quelque chose (même si ça n'aide po, c'est sûr). Dommage, il va rester encore un petit moment dans ma PAL, ce n'est que partie remise, c'est tout.
Bon casting, et rien que pour ça, je ne regrette pas de l'avoir vu :) On sent bien l'alchimie entre les deux personnages principaux. J'aime le fait que Henry taquine beaucoup Catherine, j'aime ce côté beaucoup moins guindé, plus naturel surtout pour l'époque.
Je n'ai pas lu le livre alors je ne comparerais pas, mais je ressors de ce film avec surtout une sensation : "mais qu'est-ce qu'elle est niaise !!"
Je parle de Catherine bien sûr, qui m'a gonflé avec ses rêveries. Certes, compte tenu de ses lectures, de son époque et de son éducation, c'est le stéréotype même de la jeune fille qu'on s'attend à voir, donc de ce côté-là, c'est réussi. Et l'actrice joue son rôle à merveille.
John et Isabella ne m'ont pas plu, toujours à parler d'argent, on voit vite qu'ils sont très faux et surtout très intéressés. J'étais aussi méfiante au sujet de M. Tillnay et sa soeur au début, d'autant plus quand leur père est informé de la situation de Catherine, mais je me suis laissée convaincre par le duo à partir du moment où l'action se déplace à Northanger. Par contre, je suis tellement déçue par Northanger !! Le livre et le film s'appellent quand même "Northanger Abbey" et non seulement, on l'attend quand même longtemps, mais en plus, ben, c'est pas ouf ... Je m'attendais à plus de grandiose. Oui, d'accord, c'est quand même le coeur du rebondissement clé de l'histoire, et tout, mais pour moi, ça manquait quand même de peps ...
Bref, ce n'est pas que je n'ai pas aimé mais il m'a quand même manqué du chien pour vraiment en faire un film à mettre dans une autre case que le "j'ai vu et j'ai vite oublié".
Synopsis
La toute jeune Catherine Morland, qui ne rêve que de sombres aventures se déroulant dans de vieux châteaux ou des abbayes gothiques, croit qu'elle pourra en vivre une lorsqu'elle est invitée à séjourner à l'abbaye de Northanger. Mais la folle imagination de Catherine la pousse à mener l'enquête sur un crime hypothétique, menaçant son idylle avec Henry Tilney, le fils cadet du propriétaire des lieux.
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